Version courte pour celui qu’on a reconnu : tout va bien, descente et 30 degré malgré les pluies de là saisons.
Version longue pour les autres : Nous avons échappé au réveil des volcans. Ouf!! Un problème en moins! Nous quittons la région des montagnes pour rejoindre Guayaquil, passage obligé pour aller pendre l’avion qui nous mènera aux îles Galapagos. Un moment de stress car nous avons déjà réservé notre billet d’avion de France et nous avons toujours une appréhension à l’idée de ne pas y arriver.
En voyageant à vélo, il faut toujours essayer de trouver un équilibre entre le fait d’avancer suffisamment, anticiper les imprévus ( ce qui de fait est antinomique), ne pas aller au bout de ses forces et en plus quant on a un impératif de date, c’est parfois compliqué de s’adapter.
Après la route des volcans, nous avons continué à grimper, à passer de l’orage au grand beau temps puis la descente tant attendue est arrivée. Nous perdons 2500 mètres d’altitudes en 4h00 de descente dans le brouillard à en avoir mal aux mains à force de freiner mais c’est tellement bon de descendre que le moral est au beau fixe !!! Enormement d’éboulement de pierre, de terre et de végétaux nous obligent à être très vigilantes. La pluie est tombée toute la nuit précédente et nous descendons en même temps que toute cette eau qui dévale et qui nous impressionne. On se demande régulièrement où elle va bien pouvoir aller.
Nous avons le sentiment de changer de pays en quelques heures. Meme les habitants n’ont plus les mêmes visages, nous entendons de la musique dans les maisons. Nous avons quitté la région de Bolivar pour rentrer dans celle de Los Rios ( beaucoup de rue, de quartiers portent le nom de Bolivar en hommage à la libération du pays). Grand étonnement, à partir de 800 mètres d’altitudes, nous n’ avons de cesse de croiser des piscines et centres aquatiques avec mega toboggan, piscine à vagues…. En deux jours, nous en voyons une bonne dizaine le long de la route. Il faut dire qu’en plus de perdre de l’altitude, nous avons gagné 20 degrés, nous peinons un peu à supporter un tel décalage d’autant que le soleil tape fort et nous oblige à rouler très habillées malgré la crème solaire, heureusement la route est plate.
Nous voyons nos premiers bananiers et meme de véritables champs : l’Equateur est un gros producteur et exportateur car il y a beaucoup de variété, regardez quand vous irez faire vos courses. Nous en mangeons beaucoup y compris dans les plats sous toutes ces formes (chips, cuite au barbecue…). Nous arrivons également dans la région de production de cacao. En bonnes gourmandes, nous avons goûté le chocolat équatorien, nous en mangerons sûrement à nouveau. Cette partie ressemble beaucoup à l’Asie : enormement de rizières, quelques maisons sur pilotis pour faire face aux inondations des champs. Heureusement nous trouvons dès hôtels car planter la tente aurait été impossible. Nous voyons sans cesse sur les routes des vendeurs ambulants de sacs de riz de 20 à 30 kg.
Nous comprenons maintenant ou est arrivée l’eau dévalant des montagnes. Des enfants font du vélo dans l’eau. Des jeunes hommes en profitent pour faire dès plongeons dans cette eau tumultueuse et il faut le dire, marron. À choisir nous aurions préféré la piscine, mais malheureusement pas de piscine dans la dernière ville avant Guayaquil.
Bien contentes de retrouver un peu de plat, nous retrouvons malheureusement l’affluence des camions, bus et Pickup ( qui ne servent plus au déplacement de personnes). Nous retrouvons également des villes plus grandes avec son lot de grilles aux boutiques pour protéger les commerçants comme à Ambato, la réception des hôtels est bien protégée et l’escalier menant aux chambre est barre par une porte. Nous devons souvent mettre les vélos dans la chambre et de fait les monter avec les sacoches au 2 ou 3 eme étage. Le produit anti moustiques prend une place importante dans notre quotidien. Un des avantages de la montagne est l’absence de bébête. Donc à partir de maintenant et jusqu’en argentine à nous les alternance crème solaire et produit moustique.
Prochaine nouvelle au retour de Galapagos. Nous ferons une bise de votre part aux iguanes et aux fous à pattes bleu.
Hello les filles,
Moi, j’aime pas trop les iguanes…
En revanche, très heureuse de vous lire et de vous suivre !!!
Faites gaffe quand même, j’crois bien que vous êtes suivies, et par beaucoup de monde en plus…
Gros bisous de miss pineapple and co
Ah oui il y a du monde derrière !!
C’est que l’iguane c’est pas tres attirant mais ce qui est cool c’est que tous ses animaux ne sont pas agressifs voir totalement inoffensif ! Et surtout pas de singes ni rats ….
Gros bisous
Coucou les filles , merci pour ce récit qui me fait voyager…
Bises et à très bientôt
Gros bisous et nouveau blog arrive qui devrait apporter un peu de soleil à l’Alsace !
Ah oui, faites une bise sur les pattes bleues pour moi, s’il-vous-plaît. Bisous !!
C’est fait et c’était plus sympa qu’avec l’iguane mais j’ai rivalise avec le lion de mer ! Gros bisous
Salut les filles, passionnantes vos aventures, on pense bien fort à vous.
Grosses bises des bretons.
Nous aussi on vous embrasse fort. Evan serait triste ici il n’y a pas un seul train… Que des cars! Gros bisous
Je crois qu’on a plus de pluie ici qu’en Bretagne vive le crachin!
Merci pour toutes vos photos et vos mots,
Je suis accro…
@ bientôt pour votre nouveau récit des Galapagos !
Besos
Merci Mae niveau photo il y en a plus que d’habitude , les Galapagos obligent !!! On espere que ton genou va mieux, je sais ce que c’est !!! Gros bisous
Coucou les filles
Merci pour vos récits qui me font plaisir et me font voyager. Profitez bien de ces belles découvertes, en espérant que vous aurez un temps plus clément. Soyez vigilantes quand même. Gros bisous
Claude
Merci petite mère Claude, nous allons faire bien attention à nous. Gros bisous et contentes d’avoir de tes nouvelles.
Coucou ! Merci pour les photos ! Votre régime à la banane me tente bien ! je suis rassurée d’apprendre que vous vous êtes logées à l’hôtel pendant les pluies ! 🙂 C’est embêtant de devoir mettre ce produit à moustiques, peut-être que les locaux vous proposerons une matière plus naturelle de leur cru.
Dans l’attente de votre récit sur votre séjour sur les îles, je vosu fait de grosses bises,
Merci Sandrine, les bananes sont effectivement très présente grillées, en friture, en plat mélangée à de la viande et on pense qu’on a pas tout eu….
Retour dans les montagnes la pluie est de nouveau la mais bonne nouvelle trop en altitude pour les moustiques. En espérant que vous allez tous bien gros bisous
Au fait, je le trouve bien fait, votre blog 😉