Du 25 février 2018 au 05 mars 2018
Le départ de Guayaquil et l’arrivée sur l’île étaient pourtant bien étranges : on vous demande si vos chaussures sont bien propres ( ben oui, quelle question !), un chien « renifleur » passe sur tout les sacs pour rechercher on ne sait quoi, les sacs qui vont en soute sont fermés avec une sorte de serre joint. Vous l’avez compris : nous avons dû reprendre l’avion car les îles sont distantes du continent de 1000 km.
Une fois arrivées sur place, comment dire ? Les Gualapagos, c’est un peu un mélange entre Oceanopolis et Thalassa en grandeur nature. Il ne manquait plus que George Pernoud!
Nous nous sommes souvent crues dans un aquarium et un vivarium géants. Après l’achat d’un masque et d’un tuba, nous voici parées pour la découverte.
Ici, tout est prévu pour la préservation des espèces endémiques : sans doute est ce pour cela que nos chaussures doivent être propres ! Lors de l’embarcation pour les bateaux pour changer d’ile, nos sacs sont fouillés pour verifier l’absence de déplacement de certaines denrées.
Les références a Darwin sont omniprésentes car c’est suite a ses observation sur les îles qu’il a écrit sa théorie de l’évolution des espèces et ce en observant l’adaptation à l’environnement de pinsons endémiques.
Chaques îles (les Galapagos sont un archipel) a ses spécificités : San Cristobal et ses otaries (il y en a davantage que d’habitants), Isabela et ses tortues terrestres gigantesques, Santa Cruz et ses iguanes ainsi que ses pélicans.
Seules 4 îles sont habitées, les ressources en eau et en vivres sont quasi inexistantes : tout vient du continent. Nous avons vu des cartes des années 60 sur lesquelles les villes apparaissaient à peine. Ici, comme ailleurs, les villes et villages grignotent du terrain… Seule exception Isabela qui nous a beaucoup déroutées à notre arrivee : ici uniquement quelques de tronçons de route, le reste est de la terre et du sable. Nous avons l’impression de travaux commences jamais terminés. Parallèlement, nous y voyons les seuls hébergement de luxe des îles. Nous le mettons en lien avec des histoires de corruption. Un mystère, cette île.
Autre conséquence de l’absence d’autonomie : les prix sont multipliés par 2,3 voire 4 : une bouteille d’eau d’un litre et demi coûte 1,5 voire 2 dollars.
Nous ne nous lassons pas de toute cette faune et notre côté contemplatif prend le dessus : nous continuons à nous exclamez au moindre lion de mer, iguane… alors que nous en voyons partout.
Bien qu’ayant changées d’îles pour avoir plus de diversité, nous sommes parties en excursion pour la journée sur l’île de Santa Fé, seule possibilité de voir des spécimens un peu plus imposants que grâce au simple tuba/masque fait sur la plage. La, cela a été l’apothéose : à nous, raies, tortues de mer, lion de mer ( j’ai bien cru que l’un d’eux avait jeté son dévolu sur Catherine pour en faire son déjeuner, un petite peur sans gravité ), étoiles de mer géantes et requins (nous avons beau savoir que nous avons plus de risque de nous faire croquer par un chien, nous n’étions pas fières malgré tout). En parlant de chien, nous sommes ravies car il y en a très peu : ils attaquent les iguanes qui sont protégés. Autre élément positif : les îles sont globalement moins sales que sur le continent ou par endroits s’entassent les déchets de toute sorte.
Nous continuons à devoir inscrire nos noms, prenom, hôtel, voire ethnie (ce qui atout son sens ici), heure d’arrivée… Nous comprenons que ces listes doivent servir en cas de disparition car des personnes se sont perdues sur l’île sauf que nous en voyons depuis Quito…
Sur le plan de la flore, pas grand chose surtout des cactus et des plantes endémiques mais inconnues pour nous, globalement le paysage est plutôt désertique et volcanique (lave) à notre grand dam car l’ombre tant attendue se fait désirer. Le soleil tape dur en Equateur et plus encore ici.
Pas de regret d’être venues : les plages étaient idylliques, les animaux à l’aise avec l’homme à condition bien sur de garder ses distances, nous avons également croisé des français fort sympathiques. Un petite interrogation quand même sur le positionnement soit disant écologique des îles : aucun purificateur d’eau dans les hôtels donc uniquement de l’eau en bouteille, peu de transport en commun, tout se fait pratiquement en taxi y compris pour aller à l’aéroport qui se dit écolo car il a trois éoliennes… On sent que la seule ressources économique est le tourisme…
Malgré ce petit paradis, nous sommes contentes de reprendre la route et de retrouver nos vélos laissés sur le continent, synonyme de liberté et d’indépendance.
Nous devions longer la côte pour rejoindre le Pérou. Mais il semble que cette partie n’est pas très interessante et que les fortes chaleurs y continuent. Nous allons donc remonter dans les montagnes vers Cuenca et passerons la frontière un peu plus tard. Pas de stress concernant les visas car il n’y en a pas, nous pouvons donc grappiller quelques jours.
Le petit mot de cath:
Le lion de mer était vraiment très très très gros…. Au moins 200kg …. Sans exagération et meme pas peur !! Enfin j’ai quand même pris mes palmes à mon cou !!!
Bon vent !!
Quel plaisir de vous lire si tôt le matin (il est 6h15) en partant bosser. Je vais rêver galapagos, plongée et lion de mer de 200kg toute la journée!
En nouvelle Zélande aussi, on avait dû brosser nos chaussures et montrer nos semelles propres avant de rentrer dans une forêt protégée…
Bon retour dans les montagnes!
Gros bisous de nous quatre
Bon courage pour le quotidien des lèves tôt et merci pour ta fidelite.
Bises.
Waouh ces photos!! Superbes et dépaysantes juste comme il faut !
Bravo et merci pour cette belle parenthèse sans vélo partagée (qui fait tjs du bien!) et bon retour en selle! Ici c moi qui fait le lion de mer sur son canapé … maudite entorse! Gros bisous de nous 5 à vous 2.
Comme vous dites on se croit dans un aquarium géant !
On pense à vous gros bisous
Coucou les filles,
C’est magnifique j’aimerai pouvoir me « télé-transportée » pour partager ce moment avec vous.
Gros bisous
Pti Bouchon
On t’aurait accueillie sans problème…
Gros bisous.
Coucou.
Bon, ça va. Je vois que l’appareil photo accepte de prendre l’eau…
Un milliard de bisous, les belles.
Anne
Oui, on est très contentes. Nous n’avions pas teste avant de partir et nous avions une petite appréhension. Cela aurait été dommage de casser l’appareil au début du voyage ( à la fin aussi, tu me diras).
Bises.
Waouhhhh…., superbes photos, exotiques et bien dépaysantes….!!!
Forcément, l’envie nous gagne…
C’est super, profitez au maxxx les filles ! Gros bisous
Merci et profites bien aussi du futur…
Bises.
Wouha que de belles photos… Ça donne envie. Merci pour ce récit et bonne route.
Plein de Muxu de nous tous
Gros muxu aussi au pays basque.
Le lion de mer c’était bien Pernoud. Il m’a parlé de Cath ce matin.
Bon voyage les filles.
On le reconnaît bien là, ce sacre Georges. Il me manque. Gwen (j’assume).
Un peu de rêve alors qu’ici le printemps tarde à venir! merci de nous faire voyager par écran interposé. Prenez soin de vous, bon voyage.
Merci Claudine et bon courage à vous. Vivement le printemps.
Je viens enfin de retrouver l adresse de votre site (pourtant si simple!) Et quel bonheur!! Je n arrive pas (je ne sais pourquoi ) à trouver le sommeil et je sens que je vais m endormir avec de magnifiques images des îles Galapagos plein la tête ! Gros bisous à vous!
On espere que tu t’es reposée depuis le 22 mars et que tu as pu rêver ( de nous !!! hihi).
Grosses bises.