Salta (et alentours) en Argentine du 02 au 12 juin 2018.
Nous récupérons les vélos à la gare routière de Salta, heureusement proche de notre auberge de jeunesse. C’est toujours du stress de ne pouvoir les surveiller d’autant que pendant ce trajet, un des éléments du compteur kilométrique de Catherine a été perdu, heureusement, il reste le mien. Le compteur peut paraître un petit objet insignifiant mais il revêt une importance particulière pour le cycliste : il nous permet de nous repérer sur un trajet surtout quand les panneaux de signalisation sont quasi absents, une constante dans les pays traversés.
Salta a des airs, pour nous, de retour à la civilisation avec ses grandes artères piétonnes et commerçantes et surtout c’est la ville où nous attendons le 03 juin l’arrivée des parents de Catherine qui viennent nous voir pour trois semaines de voyage jusqu’au Paraguay. À notre plus grande joie, nous les récupérons à l’aéroport et pour nous combler encore plus, les valises sont pleines de cadeaux de toute la famille.
Salta, et ses jolies églises, est aussi une base idéale pour visiter les alentours. Une visite restera dans nos esprits : celles du musée archéologique de hautes montagnes où sont présentés des momies d’enfant incas sacrifiés datant du 16 eme siecle. Nous nous souviendrons aussi du très bon restaurant offert par les parents pour l’anniversaire de cath. Elle va le fêter plusieurs jours d’affilée… Catherine et son papa, découvrent un autre visage des alentours, le plateau andin, grâce au train des nuages qui monte à plus de 4000 metres d’altitude. Nous passons avec sa maman la journée à Salta car l’altitude lui est déconseillée.
Nous louons une voiture pour faire une boucle par des villages typiques et beaux paysages. Nous commençons par le Sud et découvrons les villes de Cafayate, Molinos, Cachy ainsi que les routes asphaltées qui se transforment en pistes non bitumées. La route qui mène à Cafayate traverse la Quebrada (Gorges) du même nom avec canyons et formations rocheuses impressionnantes, presque irréelles. A proximité de la ville, les vignes et vignobles renommés, dont certains semblent très luxueux, font leur apparition. Nous ne manquons pas d’en goûter certains. La route jusqu’à Cachy est très dégradée mais offre des paysages similaires à ceux de la vallée de la lune au Chili. Nous ne pouvons nous empêcher de compatir avec les riverains de cette route cabossée qui les isole toujours plus et doit les obliger à combattre la poussière au quotidien. Nous sommes, en effet, dans une région très désertique ou la végétation est composée de quelques petits arbustes et de cactus à perte de vue. Entre Cachy et Salta, nous traversons le parc national des cardones (cactus en espagnol).
Ensuite, direction le Nord après avoir traversé à nouveau la périphérie de Salta pour un autre visage de la « géologie » du nord du pays. Au Pérou, nous avions regretté ne pas avoir suffisamment de temps pour avoir aller voir une montagne colorée, nous la verrons ici. Les noms poétiques donnés à ces montagnes en disent long : la montagne aux sept couleurs à Purmamarca, la palette du peintre à Maimara. On prend ici conscience de la force et de la puissance des mécanismes géologiques à l’œuvre. Nous visitons les villes de Tilcara et Humahuaca qui nous obligent à remonter un peu en altitude.
Nous profitons de la venue des parents pour changer de rythme, nous reposer, quitter la tente, manger plus varié et nous faire chouchouter.
A la fin du séjour en Argentine, nous prenons un avion pour rejoindre Asunción. Nous devions faire le trajet en bus mais, non seulement, nous ne trouvons pas de bus direct mais en plus, ils ne prennent pas les vélos. Après avoir tourné le problème dans tous les sens, nous décidons donc de prendre un avion. Apres un peu plus d’une heure de vol, nous voici arrivés au Paraguay. Pour la deuxième fois en 15 jours, nous changeons d’heure (moins une heure). Nous pouvons encore profiter des parents pendant 10 jours.
salut les filles, bonjour aux parents Kieken! c’est bon de vous savoir en famille, ce doit être savoureux après tant de kilomètres en itinérance à deux. Merci pour toutes les photos partagées, C’est une aventure d’une incroyable densité que vous vivez là et merci merci de nous partager vos carnets de voyage numériques. Je ne perds pas une miette.
Je vous embrasse et profitez bien de ce temps familial avant de reprendre les routes!
des bises de Paris
Marie-Clem
Merci Marie Clem, on espere que tu vas toujours toujours, ça fait plaisir de te lire régulièrement. Grosses bises.