Nous retrouvons avec bonheur la famille de Baptiste et Julie. Nous les attendons de pied ferme à l’aéroport et trouvons, Jeanne, Louise et Samuel,les enfants, bien changés, Samuel, que nous avions laissé bébé en février est maintenant un vrai petit garçon qui s’affirme. Après trois semaines à quatre en Argentine, nous serons donc sept, presque un mini groupe. Nous allons passer cinq semaines ensemble à découvrir cette nouvelle partie du Brésil. Les Brésiliens continuent à nous épater par leur attention et à nous donner des leçons de gentillesse et de convivialité, surtout pour nous les parisiens grincheux. Ils sont très attirés par les enfants et très attentionnés à leur égard, nous ne comptons plus le nombre de fois où les enfants et en particuliers Samuel se sont vus donner de la nourriture de toute sorte.
Nous alternons en bus, train et avion ; grande ville et destination nature/plage. Nous quittons assez vite Sao Paulo pour aller profiter de la mer, direction Paraty, petit village colonial très coquet et bien entretenu. En juillet, les élèves Brésiliens sont également en vacances mais les vacances d’hiver… Pour autant, nous ne sommes pas gênés par l’affluence touristique et d’un manière générale, nous anticipons peu les différentes excursions et balades, ce n’est pas nécessaire.
Ilha Grande, sera l’occasion d’aller voir les poissons, de profiter de la plage avec les enfants tout en bénéficiant d’un superbe panorama.
Après quelques jours de nature, nous rejoignons Rio, 6 millions d’habitants. Nous sommes logés à deux pas de la plage de Copacabana, mais Ipanema n’est pas loin non plus… Rio, tres connu pour ses plages, ne se limite pas à cet aspect : la ville est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour son cadre, étant entourée de montagnes. Nous aurons chaque jour une pensée pour les habitants des favélas car une des vues de notre appartement donne sur une d’elle. Naivement, j’imaginais que la zone des favélas était circonscrite à une partie bien définie un peu comme nos banlieues sensibles en marge de Paris, en fait le territoire de la ville est émaillé de favélas disposées sur les collines. Elles seraient presque belles, éclairées à la tombée de la nuit… si nous ne savions pas ce dont il s’agit. A Rio, Nous ne ressentons absolument pas l’insécurité décrite dans les blogs de voyageurs et dont parle beaucoup de Brésiliens. Notre appartement est gardé, bien fidèlement par des gardiens. Nous sommes impressionnés par la régularité de leur présence et leur nombre. Ce sera une constante dans les grandes villes. De nos fenêtres, nous sommes les témoins de l’activité de l’armée qui contrôle les habitants des favélas qui descendent dans notre quartier. Nous nous baignons peu : il ne fait pas très beau. Nous privilégions donc les activités en intérieur pour la fin du séjour : aquarium avec son tunnel, musée amanha,
Nous continuons notre remontée vers le Nord : nous ne le savions pas avant de venir au Brésil mais une des activités florissantes du Brésil a été au 17ème siècle l’extraction de l’or et du diamant. De cette époque ont subsisté de belles villes coloniales dont Ouro Preto, Belo Horizonte, Vitoria, d’ou également la présence de beaucoup de descendants d’esclaves dans ces contrées. D’ailleurs, la physionomie des habitants à beaucoup changé depuis Sao Paulo et Rio. De belles églises, des maisons anciennes au blanc étincelant, des descentes et des côtes avec chaussées pavées. Nous sommes bien contentes de ne pas y être à vélo.
Nous profitons de ce voyage à 7 pour vivre à un autre rythme puisque nous avons trouvé grâce à une amie ou laisser nos vélos, nous voilà avec une petite valise à roulette : nous avons le sentiment de vivre de « vraies vacances ». Julie et Baptiste ont tout organisé de France : les hébergements, les bus sont déjà réservés et même si pendant le voyage, nous n’avons pas toujours conscience d’être parfois fatiguées de chercher, il faut bien avouer que certains jours c’est un peu pesant… La présence d’enfants nous oblige (et c’est très bien) également à changer de rythme : il faut que chacun y trouve son compte et cela nous oblige à lever le pied.
Salvador correspond à l’image que nous nous faisions du Brésil : ces petites places ensoleillées, les joueurs de berimbau (instrument à corde typique de Bahia), les danseurs de capoeira. Louise qui en a fait cette année est médusée par les danseurs. Dans la rue, nous voyons des traces d’Afrique sur les visages des habitants et leur habillement, et pour cause beaucoup d’esclaves ont été « utilisés » dans cet état de Bahia. A nouveau, beaucoup de précarité et d’habitations très dégradées. Nous profitons des derniers bains de mer et de piscine en famille (nous avons la chance d’en avoir une dans notre location) avant de rentrer a Sao Paulo.
Apres le départ de la petite famille, nous venons de prendre la direction de Florianopolis en bus de nuit, toujours au Bresil. Un peu perdues d’être « seulement » deux. Objectif : arriver à Buenos Aires à la fin du mois de septembre pour passer dix jours avec notre amie Barbara. On vous souhaite beucoup de courage pour la rentrée.
Et en bonus, le top des phrases des filles relaté par Julie :
Aéroport de Paris Jeanne, toujours perspicace :
« Ça veut dire quoi date de délivrance sur mon passeport? Je suis pas prisonnière moi! »
Sao Paulo
-Tout va bien Loulou?
-C’est la petite fille, elle m’a tirée la langue.
-C’est pas gentil mais c’est pas grave. Pourquoi?
-Elle voulait ma place sur la balançoire mais moi je voulais pas.
-Mais elle t’a parlé en quelle langue?
-Ah bah ça je sais pas moi!
Auberge de jeunesse de Sao Paulo
-Jeanne tu veux pas dormir ? La lumière nous éblouit.
-Ah non maman je joue aux pirates !
-Il est 3h du matin Jeanne! Éteins!
Sur la plage à Ilha Grande Jeanne : « On voit quand même beaucoup les fesses de certaines. Qui s’en fichent apparemment. Et il y en a même une qui n’avait rien entre les fesses pas même une ficelle. Les gens la regardaient bizarrement. Je te jure !»
Jeanne à table alors que nous parlons moustique et maladies tropicales : « Y a un problème! On est vaccinés que aux épaules ! »
Sur le bateau pour la plage de Lopez Mendes à Ilha Grande Jeanne, toujours dans la demie-mesure : « Maman y’a de l’eau à nos pieds. Le bateau va couler ? »
Ilha Grande
Comme m’a dit Loulou sur la plage l’autre jour : « maman, on pourrait habiter là non? »
Rio
-Loulou, regarde devant toi, pas sur le côté quand tu marches !
-Mais maman c’est parce que je suis curieuse que je regarde partout. C’est normal quand on visite un pays.
Lencois
« Maman j’ai attrapé une fourmi. Je crois qu’elle est morte de vieillesse. »
Bonjour les filles ! Je vois avec plaisir que tout se passe bien pour vous ! Mais une question …… comment fait on apres ça pour revenir ….? Et surtout …. pourquoi ?! On pense à vous souvent ….
Coucou les Scotet, et oui on se pose pas encore vraiment la question du retour, mais en fait il vaut peut être mieux pas se la poser…. C’est sur que ce sera dur mais on relativise, retrouver la famille, les amis, le confort, l’eau potable, Macron ah non pardon…bref on verra! Bon courage à vous pour la reprise et gros bisous.
On vous souhaite de l´ancre bleue une bonne remise en selle et de nouveau le vélo-tour à deux ! Jeanne & Louise parlent de leur voyage avec es yeux qui brillent. Des bises bretonnes
Après les mots, je viens de visionner vos photos… superbe reportage coloré, entre villes et paysages, monuments anciens et modernes, terre et mer, personnages locaux et proches! Merci, c’est topissime.
Coucou Mae, oui on s’est vraiment régale, Le Bresil est immense et tellement différent selon les régions. On reprend à deux mais avec pleins de souvenirs et on va profiter encore de ce beau pays pendant environ 15 jours. Gros bisous à toute la famille réunie et profitez à fond de ce beau week-end et félicitations aux futurs mariés.
Bonne route à deux les filles. Merci de nous avoir embarqué dans votre aventure le temps de ce voyage au Brésil que nous avons tous les 5 adoré. Nous continuons d’atterrir doucement… Profitez de vos repas calmes, de vos nuits calmes, de vos visites sans enfants qui ralent! Pédalez bien. On vous embrasse fort. Jubajalousam
Merci les jubajalousam d’être venus tous si loin pour nous voir. Cela nous a vraiment fait tres plaisir apres 6 mois de voyage et en plus de profiter de vous, nous avons découvert des régions du Bresil que nous n’aurions pas visite sans vous. Votre départ a laissé un grand vide mais pleins de souvenirs. Vive WhatsApp car il reste 6 mois….mais les nuits sont quand même plus calmes…gros bisous à vous 5.
ahhh c’est bon toutes ces bonnes photos de famille dans un cadre aussi splendide! bonne route à toutes les deux pour de nouvelles aventures! des bises des Hautes Alpes; Marie-Clem
Merci marie Clem, oui ça fait plaisir d’être en famille. De votre côté profitez bien de la fin de vos vacances, on vous imagine bien , la voiture pleine à craquer avec en plus la presse dans le coffre, pour le bonheur, encore une fois, de tous les enfants du village! Bisous à vous trois
Merci. Gros big up a la fourmi morte de vieillesse ! Qu’ils sont observateurs ces enfants.
Coucou Anne,
on te fait des gros bisous.
Coucou les filles !
Désolée d’avoir autant tarder à regarder tous vos reportages photos et vos commentaires pourtant si intéressants !
Ce n’était pourtant pas sorcier d’aller sur votre blog, mais je crois que j’ai vraiment du mal avec toutes ces nouvelles technologies qui offrent pourtant tant de possibilités. D’autant que j’avais de vos nouvelles par les collègues et que
tout le monde disait que vous faisiez des choses super ! Je le confirme ! Mais j’ai rattrapé le temps perdu et je vous
fais de gros bisous !
Merci Sonia, ça fait plaisir de te lire d’autant que ces derniers temps, on n’avait pas beaucoup de commentaires des collègues et en général, parfois « on se sent un peu seules ». Pour quelqu’un qui a du mail avec les nouvelles technologies tu t’en sors bien. C’est vrai que globalement, elles nous simplifient plus la vie. On espere que tu vas bien. On t’embrasse.