Nous arrivons à Puerto Madryn, le jour du respect de la diversité, le 15 octobre. La date officielle est le 12 octobre mais les mystères de l’agenda ont désigné le 15 pour marquer cette journée : donc c’est férié et nous ne récupérons pas nos vélos comme prévu. A nouveau, nous nous retrouvons avec nos sacoches sur le dos. Comme d’habitude, nous nous adaptons. Beaucoup d’hébergement sont complets du fait du 20 eme congrès des femmes qui luttent pour leur droit : une marche rassemblant 70 000 personnes a été organisée dans ce cadre. Les médias français n’en ont peut être pas parlé : ces derniers mois, le projet de loi pour la légalisation de l’avortement a été rejeté par le congrès et beaucoup de femmes attachent un petit drapeau vert à leur sac en signe de protestation. Nous avons, malgré tout, la chance de trouver une chambre dans une agréable auberge de jeunesse tenue par un sympathique français. Donc, également beaucoup de français alors que nous en croisions très peu jusqu’à présent.
Nous sommes venues, ici, pour voir les baleines et les pingouins. Les visites sont très encadrées et il est difficile de se déplacer sans voiture ou sans excursion organisée, très chère.
Nous devons à nouveau revoir nos plans. Par chance, les baleines à cette époque se déplacent très près du rivage et nous pouvons les voir de la plage, accessible à vélo, un peu comme si vous regardiez des personnes se baigner dans la mer. Incroyable que baleines et baleineaux puissent se mouvoir dans une hauteur d’eau si faible. Ce sera un grand moment du voyage : nous entendons leur respiration, le claquement de leurs nageoires sur l’eau et voyons l’ondulation de ces corps gigantesques. Puis, nous profitons d’une voiture louée par deux francophones très sympas qui nous permettront de faire le tour de la péninsule de Valdes. La péninsule comme le reste de cette partie de la Patagonie est très désertique. Nous prenons la mesure de la signification du nom « pampa ». Nous y voyons des éléphants de mer, des lions de mer et des manchots de Magellan. Les manchots, pas peureux, s’approchent de nous à quelques centimètres. Ils sont très attendrissants.
Le temps passe, eh oui, même quand on voyage un an et nous devons nous rapprocher de la Patagonie intérieure située à 600 km grâce à un dernier bus, direction Esquel à moins de cent kilomètres de la frontière chilienne et de la carretera austral. Nous avons quitté l’océan pour une station de ski l’hiver et de base de randonnées l’été. Nous sommes fatiguées des bus et il nous tarde de reprendre le vélo mais si nous voulons rester dans les temps, nous n’avons pas le choix. Il y a encore peu de temps lorsque nous parlions de la Patagonie, cette étape nous semblait lointaine et marquait la dernière ligne droite et la dernière grosse difficulté du voyage. Et il nous arrive un truc incroyable : le temps passe très vite et nous y sommes déjà… La carretera austral au Chili est une alternative à la mythique route 40, qui est à cette latitude, assez dépourvue d’intérêt, encore la fameuse pampa, les routes plates, monotones et le vent fort, très fort en prime. Et le vent pour le moral et les petits mollets du cyclotouriste, c’est l’horreur : on n’avance pas, on est sans cesse déstabilisé, on met une demie heure à monter la tente, on a peur qu’elle casse… Et comme on sait que cela va durer des jours et des jours car le vent ne s’arrête jamais… Donc, nous faisons le choix de prendre la carretera plus protégée du vent, plus belle et plus vallonnée mais paraît il très pluvieuse et non asphaltée.
Grâce à vous, on se documente sur l’actualité, la géographie, l’histoire, la flore & la faune de nombreux pays traversés par nos cyclistes voyageuses préférées! Rien en tout cas dans les médias sur cette journée de la diversité… Bravo pour les photos des baleines et de leurs petits qu’on aimerait trouver en péninsule de Camaret.
Entre deux textes, nous avons régulièrement de vos News par la tribu Ki. On vous souhaite pas trop de vents contraires et on vous envoie des poks
Bonjour Mae,
on espere que tu vas bien. Contente que tu y trouves ton compte. On profite pour vous répondre car nous sommes coincées à la fin de la carretera austral a Villa O Higghins à cause du vent qui ne permets pas l’ouverture du port.
Une grosse bise.
Salut les filles ! un grand merci pour ces belles photos et le récit de la suite de votre périple ! C’est vraiment super de pouvoir partager tout cela même de très très très loin avec vous !
Bonne continuation et de gros bisous à vous 2
Sonia (d’un lointain service de prévention des expulsions)
Coucou Sonia,
merci de nous suivre, tu deviens une fidèle. Ca nous fait plaisir d’essayer de partager avec vous meme si ce n’est pas toujours facile de transcrire ce qu’on vit.
Grosses bises.
Gwen a les cheveux longs jusqu’aux fesses! Il faut rentrer! Bon allez profitez encore un peu. Bises et merci pour ces belles photos.
Coucou,
oui, j’ai eu peur de confier ma tête à un coiffeur sur américain.
Grosses bises.
Merci les filles pour ces belles photos et ces bonnes nouvelles.
Gros bisous
Coucou Ingrid,
merci pour ton message. On espere que vous allez bien.
Grosses bises à vous quatre.
Bonne chance pour cette carretera !! Plein de bises.
Coucou Anne,
ca y est, on a fini la carretera. Nous sommes contentes d’être arrivées et soulagées et en même temps déjà un peu nostalgiques de cette belle route et de ces beaux bivouacs.
Une grosse bise.
La 🐳 de la péninsule de Valdes est beaucoup moins farouche que celle de Mirissa…, c’est génial !!! En plus, elle n’inflige pas de mal de mer, ouf…
Trop chouchou les pingouins, j’adooore!
Super les filles, profitez !!!!!
De gros gros bisous de miss pineapple & co😍
Coucou Miss Pineapple and co,
merci pour le message. On espere que tout va bien. C’est vrai qu’elle est top la baleine de la péninsule !!
Grosses bises.
Oh mais quelle aventure… Ces paysages et ces rencontres… Vous nous faites rêver. Milles mercis pour ces photos et ce récit.
Profitez bien du voyage. On vous embrasse fort, gros muxu
Coucou Kale et Cie,
on espere que vous allez bien et merci de nous suivre.
Gros muxu.
Coucou les filles.. Ah ouais le cheveux de Gwen ça va plus là 😊😉
Incroyable ces baleines si prêt des plages.
J’espère que le vent vous déprime pas trop, je pense bien à vous.
Bisous.
Coucou Barbara,
on espere que ca va. A El Chalten, c’est le vent et la pluie qui nous dépriment. Même pas sures de pouvoir se balader aujourd’hui car il pleut sans cesse depuis ce matin avec rafales de vent. Mais bon, du vent, on va en manger, on le sait, on essaie de s’y préparer.
Grosses bises à vous tous.
Hello,
J’étais chez les Ki quand votre nouveau blog est arrivé ((comme’un cadeau car très proche du précédent!) et j’ai découvert votre texte avec Jeanne à mes côtés qui lisait avec délice par dessus mon épaule.
Elle a beaucoup rigolé avec le dialogue hippique !
Moi, je vous dis « chapeau » car vous vous sortez de toutes les aventures épiques avec brio. L’album photo est très beau, entre cyclo-touristes sympathiques, reportage du quotidien ( so chic le service à thé) , mer et minéral.
Des bises de Jeanne et de Maé
PS : demain, un nouveau quadra rejoint le club?!