Première visite de Quito un dimanche après midi : les familles se baladent et mangent des glaces dans le Quito colonial qui correspond au quartier historique ( patrimoine mondial de l’Unesco). Une ambiance assez bonne enfant. Les adultes et les enfants s’aspergent allègrement de mousse. Naivement, nous pensons que c’est un loisir régulier, nous comprendrons le lendemain que le carnaval de Quito a commencé la veille et se terminera 2 jours plus tard. Beaucoup de vendeurs qui transportent leurs marchandises très variées : des bacs à linge, des paquets de cigarette ( pas de vente à l’unité ), du papier toilette à l’unité, des verres de café… Également des cireurs de chaussures, certains sédentaires d’autres ambulants comme cet enfant ( à vue de nez 8 ans maximum) qui veut à tout prix cirer les chaussures de Catherine.
Certains passants ont le visage très typique d’Amerique du Sud, d’autres semblent bien plus européens sans doute lie à l’histoire de ce pays qui a été colonisé par les Espagnols et repris son indépendance en 1820. Nous croisons très peu de personnes avec des vêtements traditionnels. Nous en verrons sans doute plus dans les campagnes. Les femmes portent le pantalon comme les hommes. Nous trouvons qu’elles y ont un peu perdu en élégance, en espérant qu’elles y aient gagné en confort…
Cette ville est très étendue au fond d’une cuvette. Pour une ville de « seulement » deux millions d’habitants, elle semble beaucoup plus étendue que Paris.
Comme son nom l’indique, beaucoup de maisons coloniales à deux ou trois étages. Ici, on assume sans complexe les façades jaunes, vertes, roses, le tout avec quelques sculptures mais pas trop non plus.
Nous comprenons, le lendemain qu’il y a un carnaval quand par hasard, nous croisons une procession avec un défilé de danseuses et danseurs, des percussionnistes. La date n’est pas fixé et nous n’en avions pas entendu parle. Un moment très sympa. Cette fois ci, nous aussi, nous nous faisons asperger de mousse, les enfants n’osent pas, les parents se lâchent un peu plus. C’était assez drôle en plus cela ne tache pas et a une petite odeur citronnée.
Nous avions prévu de faire une journée de visite dans le quartier historique : la basilique avec son café au deuxième étage (une étrangeté pour les français),ses gargouilles en forme de tortues.. Et ses escaliers extérieurs pentus qui permettent de monter sur le toit et dans les tours, le musée de l’art précolombien, le couvent San Francisco avec ses sculptures qui servaient aux processions dans la ville, nous pourrions nous croire en Espagne.
D’une manière générale, les intérieurs de chapelle sont particulièrement « chantilly ». Ce n’est pas un terme très académique mais cela parle à tous le monde, je pense.
Quito a également un quartier moderne, le plus étendu. Nous y allons pour trouver un réparateur vélo car le transport en avion était encore plus mouvementé qu’imagine. Sauf que la boutique est fermée. Un peu déçues et angoissées car c’est notre avant dernier jour à Quito. Nous sommes proches d’un musée repéré, le musée Guyasamin, un peintre connu en Equateur. Sauf que le musée est fermé également : c’est carnaval. Nous nous raisonnons en nous disant que nous avons au moins vu des quartiers différents au nord de la ville : nous y sentons une certaine opulence (des grosses berlines, des immeubles bien gardés, des gardes robes plus huppées).
La dernière journée à Quito sera plus réussie (forcément c’est la fin du carnaval) : les réparations sont faites, nous visitons un musée d’art moderne et montons au volcan Pinchincha. Une petite déception pour le volcan car après une montée en téléphérique, nous profitons réellement du site pendant 10 minutes car le brouillard est arrivé à toute vitesse. Quelques belles images quand même quand le soleil a réussi à pointer.
En terme de securite, nous avions lu des blogs et des guides de voyage qui dépeignait une ville assez mal famée. Nous ne sentons pas que nos affaires sont régardees avec insistance et ne nous sentons pas forcément en danger mais faisons néanmoins attention à nos affaires, ne portons pas de bijoux et rentrons tôt à l’auberge de jeunesse. Les églises, musées ferment souvent entre 16h30 et 17h00 et les boutiques à 18h30, pour autant ils n’ouvrent pas particulièrement tôt. Nous croisons enormement de policiers qui patrouillent à 2 ou 3, semble t’il des corps de métier différents car pas les mêmes uniformes.
Nous avons le sentiment que les habitants de Quito sont très croyants (catholiques) : le jour des Cendres, nous croisons beaucoup de passants avec les croix sur le front, nous comprendrons en les voyants sortir d’une eglise.
Ici, l’eau n’est pas potable : nous retrouverons le bonheur de boire l’eau du robinet à notre retour dans un an.
Le départ de Quito a été un peu long : nous avons beaucoup grimpe, en prime, nous avons dû louvoyer avec la circulation. Beaucoup de bus, de taxi jaunes, quelques voitures. Les bus bleus sont particulièrement polluants et dégagent des fumées noires malodorantes. Un autre inconvénient : ils s’arrêtent de façon intempestive pour récupérer ou décharger leurs passagers de préférence juste au moment de notre passage.
Nous faisons une petite journée de 46 km : nous avons beaucoup grimpe et nous n’avions pas fait de grosse journée depuis l’Irlande en été 2016. Donc on fait attention à nos articulations. Nous prenons la route des volcans également appelé panaméricaine. Le temps commence à se gâter et nous allons devoir nous adapter pour les visites le long de la route.
Merci pour votre premier long récit! Contente de vous lire. Vivement la suite… gros bisous
Merci à toutes deux pour ce compte-rendu détaillé, amusant, restituant vos impressions & découvertes!
Dans la grisaille humide parisienne du soir, ce billet d’humeur rédigé loin de nous m’a fait plaisir!
Des bisettes de Mae
Merci mae pour ces compliments, je dois avouer que gwen se débrouille pas mal… Même si elle est un peu longue… Profitez bien du ski en famille. Gros bisous
Salut les filles , content de voir que tout ce passe bien . Profitez bien de cette expérience sud américaine. On pense à vous . Bises à vous deux . Fabrice
Merci les Hadas et bon courage pour la fin de l’hiver en Alsace ! J’avoue que je mangerais bien une petite tarte flambée !! Gros bisous
Quel plaisir de vous lire! Merci pour les détails j’ai l’impression d’être avec vous! Bonne route et à bientôt bisous bisous
on vous embrasse et on vous souhaite une belle panaméricaine (hate de voir les photos) !!!!!
Coucou miminette, merci pour tes pensee et on espère que cela va décider ton Clément à partir en voyage…un peu loin ! Lol gros bisous les chouchous
Ha ha tant que ça monte un peu trop, pas sûr que ça le décide !! 😉 mais il va se bonifier avec le temps comme le vin, donc quand il sera un petit pépère il montera peut-être dans l’avion.
Ok on attend de voir ça peut-être meme que quand on sera des petites mémères on vous accompagnera ! Gros bisous
C’est déjà palpitant !! Bonne Route
Magaly
Merci Magaly pour ton message et de nous encourager! Gros bisous
Très sympa de vous lire et de partager votre voyage..bises et à bientôt .
Merci pour tous vos messages qui nous font bien plaisir !!! En préparation le prochain blog mais c’est moins évident car nous sommes sur la route des volcans, magnifique mais ça grimpe !!! Non sans blague ! Gros bisous à tous.
Merci pour ce début de chapitre. Je m’étais régalée à lire les aventures de Jubajalou et je me régale déjà de vous lire. Je pense bien à vous.
Gros Muxu les filles
Coucou les filles ! Merci beaucoup pour ces chouettes photos et textes. On s’y croirait ! Ça donne envie de partir.
Tu t’es remise de tes problèmes intestinaux, Cath’? La nourriture locale y aide ou bien ?… Désolée d’insister sur ce point mais je suis curieuse d’en savoir plus sur ce qui semble délicieux sur les photos… Bisous.