Du 7 mars au 15 mars 2018
Nous restons un jour supplémentaire à Guayaquil, d’une part car nous trouvons la ville sympa et d’autre part car nous avons décidé de nous faire « un dimanche ». Quand on part un an, on a quand même besoin de « dimanche » : même si ce sont des vacances d’un an, nous avons parfois besoin de ne pas bouger pendant une journée.
Nous allons quand même nous balader dans le quartier de Las Penas qui correspond au quartier historique de la ville réhabilité dans les années 1990, jonche sur une petite colline. Nous nous attendions donc à trouver un quartier vivant mais plutôt tranquille. Il est vraiment tranquille car il y a un policier tous les 20 mètres qui indique les zones par lesquelles passer. Nous sortons de ce quartier très ambivalentes avec le sentiment d’avoir fait une immersion dans une favéla pacifiée.
Côté moderne de la ville, nous avons beaucoup aimé nous balader sur le malecon qui correspond à des quais sur la rivière qui ici sont très aménagés avec jeu pour enfants ouverts jusqu’à 21 ou 22 heures, restaurants, petites places…
Un petit point sportif pour les amateurs de volley : ici le filet est très haut et se joue à trois personnes. « La spécialiste » dit qu’il est impossible de smatcher tellement il est haut. Nous avons l’impression qu’il est souvent joué le dimanche après midi. Ceci dit, nous avons beaucoup plus vu de terrain de foot.
Nous prenons un bus pour monter à Cuenca ( on passe de o mètre d’altitude à un col de 4200 mètres). Nous n’avons jamais vu un tel terminal de bus. Pour vous dire, notre quai de départ est le 78 situé au 1 er étage d’un terminal qui en compte deux. À vélo, la montée nous prendrait la semaine minimum et nous allons déjà prendre du retard car ce trajet n’était pas prévu au programme. Le bus met 4 heures pour nous mener à bon port. Les vélos sont bien sangles dans la soute. Une petite peur quand même quand la police arrête le bus pour dire qu’il penche vers la droite. Nous repartons en penchant toujours…
Pas de regret d’avoir fait ce choix car la ville nous montre une image différente de l’Equateur : une région un peu privilégiée dans une ville propre et en cours de rénovation. Elle est réputée pour la fabrication du Panama. Nous pensions naïvement que ce chapeau venait du pays du même nom : il n’en est rien, en fait le chapeau était porté par les ouvriers travaillant sur le chantier du canal. Le chapeau est tresse par des petites mains puis mis en forme par des salariés des boutiques qui les vendent, du vraiment beau travail.
Nous découvrons également la ville de Loja à 200 km au sud avec ses maisons coloniales. Vous avez peut être déjà entendu parler de la ville de Vilcabamba. Il paraît qu’y vivent les personnes les plus âgées au monde. Il paraît aussi que ce n’est plus vraiment vrai et ne l’aurait peut être jamais été. Nous en sommes à une centaine de kilomètres et n’y passerons pas car la majorité de la route n’est pas bitumée : nous n’avons pas envie de prendre de risque de chute et de casse sur les vélos, d’autant que nous avons d’autres possibilités.
Nous prenons donc la route pour plusieurs jours de montagnes et de bivouacs car les villes sont rares et notre rythme à vélo ne nous permet pas de les rejoindre dans la journée. Cela dit le bivouac fait parti du plaisir du voyage à vélo. Nous en avons fait des très divers : un très sympa en haut d’une rivière, qui a le mérite de permettre de se débarbouiller en l’absence de douche, par contre, côté wifi la rivière à ses limites, peut être un jour, allez savoir. Notre grande crainte est de se mettre dans des endroits trop visibles ou trop proches de maisons à cause des chiens qui soit viennent grogner devant la tente à 3 heures du matin soit hurlent pendant la moitié de la nuit en s’entraînant les uns et les autres. Pour les bivouacs trop visibles, nous avons pris le parti de nous installer sur les lieux choisis et d’attendre un peu avant de monter la tente. Je crois que nous nous sommes rarement arrêter aussi tôt de pédaler mais si nous constatons que la route remonte nous savons que nous allons avoir du mal à trouver un lieu car ici tout est pentu et donc nous préférons nous arrêter. À partir de 16,17 heures nous guettons les lieux potentiels : nous allons les voir de plus prêt à tour de rôle, nous pesons le pour et le contre, comme si nous prenions là la décision la plus importante de notre vie. Car un bon lieu, c’est l’assurance de bien dormir et d’éviter le stress style : « c’est quoi ce bruit ? Ne t’inquiètes pas, ce sont des grenouilles » où « t’es sûre qu’on a bien ferme les sacs de nourriture et la poubelle ? » Nous avons chacune nos petites fixettes. De mon côté, je fais collection des sacs plastiques (il faut dire qu’ici ils en donnent partout), chose que je ne ferais jamais à Paris mais cela sert toujours de poubelles et évitent les coulures désastreuses…
Côté route qui dit montagne dit beaucoup grimper et beaucoup descendre. Je ne vous cache pas que certaines jours ont été décourageants car avoir fait 12 km à midi alors qu’on est parti à 8h00, c’est dur, dur… Nous avons parfois eu l’habitude de stagner. Les 200 derniers kilomètres avant la frontière sont plus légers (25 kms de descente, que du bonheur ! ). Les 40 derniers km sont très étonnants, nous avons le sentiment de passer par un quasi No man’s land où seuls vivent quelques déshérités dans des cahutes en bois et tôles avec quelques chèvres. Nous ne pouvons nous empêcher de nous sentir un peu oppressées. Ceci dit, le panorama est grandiose. Nous avons pu nous lever tous les matins devant les montagnes et profiter de cette chance.
Mais, il nous tarde de changer de pays : nous sommes arrivées le 10 février et avons envie d’avancer plus vite. Souvent, les passages de frontières permettent de se sentir dans le voyage. Après 800 km en Equateur, nous arrivons à Macara ou le passage vers le Pérou s’est déroulé très simplement.
On vous souhaite beaucoup de courage pour finir l’hiver. Mais le printemps devrait enfin arriver…
This entry was posted in EQUATEUR
Salut les filles, que de jubilations dans votre voyage! Et nous le partageons depuis notre nid parisien qui ressemble aussi parfois à une cabane, mais nous n’avons pas les biquettes, pas la montagne, seulement un ordre tout relatif, il faut bien le dire! Nous attendons vivement le printemps et vous envoyons toutes nos pensées. Emmanuel veut faire le tour du monde avec vous… le scoop! Des biz et un bouquet d’amitié
On attend Emmanuel à Lima !!! On se fera des Skype comme dans Mouk et on l’emmènera voir les lamas a Cuzco.
Une grosse bise à vous.
Que de courage , pas évident de s’imaginer tous ces kilomètre à vélo …
En tous cas le dépaysement est radical et même à vous lire.
Sinon les filles je vous ai envoyé un mail sur Catherine pour préparer notre voyage , l’avez vous reçu??
Bises et à vous lire prochainement
Merci Barbara. Bien reçu ton mail auquel on vient de répondre. Les connexions internet ne sont pas toujours terribles donc on répond des qu’on peut.
Grosses bises à vous six.
Merci pour ces magnifiques photos. Mais quel courage, je vous admire les filles. Ici c’est le printemps mais uniquement sur le calendrier parce qu’on gèle littéralement brrrr !!!!
Profitez bien du Pérou, encore une région du monde où vous allez pouvoir vous faire les mollets.
Très gros muxu les filles
Coucou Gwen et Kiki,
Gwen, la prochaine fois on t’offre Ôssi un beau tee-shirt.
T trop belle Kiki en VDA au bout du monde.
Vive le volley et le veyllo !
Des bisous, à partager.
Merci Bene. On aime beaucoup le jeu de mot. Le tee short, je veux bien mais tu ne m’as jamais jouer au volley,je suis une vraie passoire…
Bises.
Allez kiki… un filet un peu haut c’est rien…. ! Merci à vous de ou faire partager vos découvertes … on voyage un peu avec vous ! Des bises
Coucou Audrey, debout sur le vélo, je pourrais smatcher au dessus du filet… C’est plus simple au Pérou, nous avons retrouvé un jeu classique.
Un gros bisous à toi et tes hommes.
Hello les choupettas,
Enfin je me pose un peu pour profiter de vos aventures toujours aussi agréables à lire.
Ah comme j aurais aimé être là pour voir le face à face entre kiki et le lion de mer ….. allez kiki allez !!!
C est avec un grand enthousiasme que je prends de vos nouvelles et une grande joie de savoir que vous allez bien et que vous profitez même si ça ne doit pas toujours être simple!!
Je vous embrasse très fort et à bientôt mes petites aventurières .
Coucou ma petite Klarette, contente que tu arrives à te libérer du taf et des sorties d’hospi pour t’evader. J’étais prête à lui mettre un uppercut sur le nez à ce lion de mer, c’est la loi du plus fort !!! Bon courage pour la vie albertivillarienne.
Gros bisous.
Huuuuuum. Vos fruits bizarres m’ont mis l’eau à la bouche ! Et merci pour ces montagnes ensoleillées, on s’y croirait ! Mille bisous !
On doit avouer que c’est bien agreable de manger des fruits exotiques si facilement et sans se ruiner. Aujourd’hui ananas et maracuya. Gros bisous
Le printemps nous ignore mais Lire vos textes est un ensoleillement! Hier, nous avons passé la soirée à la fontaine au roi… tout va bien.
On attend avec une cetaîne
Impatience la suite de vos aventures, droles et bien documentées.
Des biz d’Asnieres des Guib
PS : neveu & nièces – vus hier – toujours aussi plein de vie & craquants!
Heureuse de vous lire enfin, gros bisous à toutes les deux!!
Merci et gros bisous ma Mumu et encore un très bon anniversaire ma vieille !!